Chaque année, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victime d’une mort subite des suites d’un arrêt cardiaque. Bon nombre de vies pourraient être alors sauvées si un choc électrique était délivré pour faire repartir normalement le cœur. Et pour cela, le recours à un défibrillateur automatisé externe est un moyen efficace d’y parvenir ; pour autant que l’intervention soit la plus rapide possible en cas de malaise. En effet, après l’arrêt du cœur, chaque minute qui passe diminue de 10{442b45a9f3ed531a51493dee76586984d79286232648e0cec09e05df1a346ed0} les chances de survie (et, au bout de 4 minutes sans oxygénation, le cerveau peut être endommagé et la victime peut alors présenter par la suite de lourdes séquelles). Depuis le décret 2007-705 du 4 mai 2007 relatif à l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes par des personnes non-médecins, toute personne est autorisée à l’utiliser. Mais voilà, s’il est possible et facile de contacter un spécialiste pour s’équiper d’un défibrillateur automatisé externe, il n’en reste pas moins que l’on peut se sentir démuni lorsqu’il s’agit de porter secours dans l’urgence ou no. Bien que facultative, une formation spécifique est tout de même conseillée. Gros plan sur les raisons de se former à son utilisation.
Formation au maniement des DAE, apprendre pour sauver des vies
De plus en plus présent dans les entreprises, l’espace public, mais aussi les lieux recevant du public à l’image des gymnases par exemple, le Défibrillateur Automatique Externe (DAE) est devenu ces dernières années un élément incontournable à l’image de ces objets connectés de notre quotidien. Disponible, accessible et en état de marche à tout moment, le DAE permet alors à tout à chacun de sauver des vies. Bien entendu, son utilisation est combinée à la réanimation cardio-pulmonaire dans les quelques minutes qui suivent un malaise cardiaque. Mais voilà, nous ne sommes pas tous formés aux gestes qui sauvent et bon nombre de personnes ne connaissent pas la chaîne de survie (4 minutes pour 4 gestes : appeler, masser, défibriller et attendre les secours). Si les formations aux premiers secours sont indispensables, celles permettant de se former au maniement des DAE le sont tout autant. Se former aux actions à entreprendre lorsqu’une personne est victime d’un arrêt cardiaque, mais surtout savoir utiliser un DAE permet d’être sûr(e) de ses gestes, d’être plus réactif(ve) et d’adopter la bonne attitude en toute circonstance.
Formation au maniement des DAE, compléter les actions menées auprès des scolaires
En marge, le fait de se former permet de s’inscrire dans ce développement d’une culture commune de la sécurité dont les scolaires bénéficient déjà. En effet, la sensibilisation et la formation des élèves aux premiers secours et aux gestes qui sauvent se déroule déjà durant leur scolarité. À l’école, le dispositif « apprendre à porter secours » est dispensé auprès des enfants des cycles 1 à 3. Au collège et au lycée, les enfants sont sensibilisés aux gestes qui sauvent, mais aussi formés à la prévention, au secours civique de niveau 1. Pour finir, pour les élèves des formations professionnelles, une formation continue au PSC1, mais aussi de sauveteur secouriste du travail leur est délivré.
Formation au maniement des DAE, bénéficier d’une formation complète
La formation à l’utilisation des défibrillateurs cardiaques permet de couvrir l’ensemble des gestes de premiers secours. Cela permet aussi d’apprendre à reconnaître les signes d’un arrêt cardiaque en particulier et de prendre conscience que l’usage d’un DAE ne dispense pas de la pratique continue d’un massage cardiaque sur la victime. C’est l’occasion également d’avoir à l’esprit la conduite à tenir face à l’arrêt cardiaque et d’utiliser l’appareil sans devoir le découvrir lorsqu’un incident se produit. Au travers de supports visuels, de matériels pédagogiques, de cas concrets et de mises en situation, la formation permet à chacun de pouvoir augmenter les chances de survie d’un collègue, d’un proche ou encore d’un inconnu : d’être le maillon indispensable à sa survie. Bien entendu, cette formation au maniement des DAE doit s’inscrire dans un programme plus vaste. Programme prenant en compte par corps de métier l’ensemble des risques susceptibles d’être rencontrés afin d’en assurer là encore leur prévention. D’ailleurs, ne dit-on pas : « mieux vaut prévenir que guérir ?! ».